Résidences

Des résidences pour favoriser la création artistique, la mobilité des artistes et l’émergence de travaux originaux.

 
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Programmes de résidences

Au fil des éditions, nous avons tissé un programme de résidences croisées. Nous invitons généralement deux photographes étranger·ère·s ou venant d’autres régions de France en Guyane. Leurs séjours sur notre sol durent de un à deux mois.

Parallèlement, deux photographes de Guyane partent également sous d’autres cieux, pour des résidences de la même durée.

Nos résident·e·s en création

En offrant des opportunités de résidence, nous souhaitons ouvrir un solide espace de création en Guyane et hors de ses frontières, afin de croiser les regards et favoriser l’émergence de travaux nouveaux. AInsi, des photographes venu·e·s de métropole, des Antilles, d’Europe ou d’Amérique du Sud sont venu·e·s créer en Guyane, et des photographes guyanai·e·s sont allé·e·s exercer leur œil dans l’Hexagone, aux Antilles ou en Amérique Latine…

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artistes-photographes accueilli·e·s en résidence depuis 2017 :

 
 
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Accompagnement à la création

Nous accompagnons aussi des artistes dans la réalisation de leurs projets photographiques. Certains ont bénéficié d’un soutien administratif, logistique & artistique lors de leur temps de création en Guyane, d’autres ont participé à un mentorat avec un·e photographe de renom ou encore ont répondu à un appel à projet pour réaliser une commande photographique émanant de notre association, La Tête Dans les Images.

 
 
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Miquel
Dewever-Plana.

Avec “D’une rive à l’autre”, Miquel Dewever-Plana a construit un travail sensible et saisissant sur la difficile situation des Amérindiens de Guyane, qui, pris en étau entre un monde occidental de plus en plus présent et un monde autochtone fragilisé, doivent se construire sur une double identité. Le but de ce projet n’est pas d’opposer un monde à un autre, mais de faire naître une réflexion sur ces changements et bouleversements, communs à l’histoire même de l’humanité, et qui imposent ce passage « d’une rive à l’autre ». Pour l’évoquer, Miquel Dewever-Plana fait appel aux disciplines qui caractérisent son travail depuis toujours, la photographie et le témoignage. En ressortent des clichés intrigants, sur fond de forêt et de rivière, qui n’ont pas manqué d’interroger ceux qui se sont prêtés au jeu…

http://www.miquel-dewever-plana.com/

 
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Nicola
Lo Calzo.

L’exposition “Obia” est le volet guyanais du travail plus ample sur l’esclavage qu’a mené le photographe Nicole Lo Calzo. Ce projet conséquent, intitulé « Cham » rend compte de la complexité des mémoires de l’esclavage en Afrique, en Amérique, dans la Caraïbe et en Europe. Avec “Obia”, Nicola Lo Calzo propose un travail photographique sur les mémoires matérielles et immatérielles qui découlent de l’histoire de la traite coloniale et de l’esclavage, en se focalisant sur des descendants des populations noires marrons qui vivent le long du fleuve, entre Saint Laurent du Maroni et Maripasoula. 

http://www.nicolalocalzo.com/

 
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Katia
Clamaran.

“Cacao, 35 ans après” porte sur le lieu où une partie de la communauté Hmong s’est implantée en Guyane, en 1977. Avec ce travail, réalisé en 2013, Katia Clamaran, auteur photographe, diplômée de l'école des Beaux-Arts de Montpellier, documente le quotidien de ce village, dont les habitants sont devenus, à force de ténacité, les premiers producteurs de fruits et de légumes de la région. Ce projet a fait l’objet d’un mentorat avec Gilles Favier, photographe de l’agence VU, aujourd’hui directeur artistique du festival Images Singulières. En résulte un regard touchant et perspicace sur une identité en construction qui participe pleinement à celle de la Guyane.

http://www.katiaclamaran.photos/

 
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Erick
Loitière.

Plusieurs générations de « Haïtiens » vivent sur le sol guyanais. De fait, cette communauté constitue désormais une composante essentielle de la population de Guyane. C’est avec la volonté de sublimer cet enracinement que le photographe nous offre cette série aux portes du surréalisme. En privilégiant la surimpression, qui laisse toute sa place à l’imaginaire, il nous montre comment un lieu n’est pas seulement habité mais habite aussi ceux qui y vivent. Ce travail est le fruit d’une commande de l’association La Tête dans les Images pour Les Rencontres Photographiques de Guyane, dans le cadre d’une édition centrée sur Haïti (2014).

https://www.facebook.com/erick.loitiere.images